Plusieurs entreprises vivent une crise économique sans précédente dans cette période de pandémie. Dans le but de leur venir en aide et leur permettre de se relancer, la Commission européenne a validé le dispositif français de prêts participatifs pour les entreprises. Un ouf de soulagement pour les entreprises.
Un coup de pouce pour les entreprises françaises.
La décision a été annoncée ce jeudi dans un communiqué par la Commission européenne. Un dispositif de prêts participatifs sera donc mis en place en France pour aider les entreprises. À cet effet, 20 milliards d'euros seront donc mobilisés pour permettre aux entreprises françaises de se relancer vite et fort. Ces 20 milliards seront mis à disposition des entreprises via des prêts participatifs ou des obligations subordonnées.
Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire jugeait cet outil de soutien comme la clé de relance de l’économie. Il a affirmé ceci : «La clé, c'est de donner à nos entreprises la possibilité de redémarrer vite et fort et donc la possibilité d'investir». Tout en n’ajoutant que le « maître-mot de l'année 2021 doit être l'investissement ».
Les conditions à remplir et les modalités pour être éligible.
Ces prêts devront être remboursés sur un délai de huit ans avec un différé de quatre ans avant le début du remboursement. En ce qui concerne les obligations, elles doivent être remboursées au bout de huit mois. L’État fournira une garantie pouvant aller jusqu'à 30 % des pertes en capital, soit 6 milliards d'euros afin de réduire le risque pour les banques et les sociétés de gestion qui distribueront ces deux produits.
Pour les petites et moyennes entreprises (PME), le montant du prêt pourra atteindre 12,5 % du chiffre d'affaires 2019. Pour les entreprises de taille intermédiaire (ETI) le montant du prêt pourra atteindre 8,4 % du chiffre d'affaires. Les entreprises qui auront accès à ces produits seront les entreprises qui pourront justifier d'un chiffre d'affaires supérieur à 2 millions d'euros. Les entreprises déjà soutenues via un prêt garanti par l'État (PGE) « seront aussi parfaitement éligibles », la différence, c’est qu’elles ne pourront pas emprunter un peu moins (10 % de leur chiffre d'affaires 2019 pour une PME et 5 % pour une ETI).