En Birmanie, la situation politique ne s’améliore toujours pas. Encore une journée de manifestation et de répression ce vendredi. Depuis le coup d’État, la stabilité politique a déserté le pays et on note plusieurs morts des blessées et plusieurs personnes arrêtées.
Un nouveau mort
Se vendre 05 mars, des manifestations ont encore eu lieu dans le pays et malheureusement il y a eu un mort. En effet, à Mandalay, deuxième ville du pays, alors que la population défilait pacifiquement, un manifestant a été tué par un tir de la police.
Mais la population ne compte pas baisser les bras malgré les représailles. Des manifestations ont eu dans plusieurs villes comme dans la ville de Pathein et à Rangoun malgré les attaques de la police. Dans la ville Rangoun, la capitale économique, du pays, les manifestants ont dû faire face à de balles en caoutchouc et de grenades assourdissantes utilisées par la police pour les disperser. Même les médecins en blouse s’étaient rejoints à ces manifestations.
Plusieurs personnes ont été déjà tuées depuis le coup d’État. Selon l’ONU, au moins 54 civils ont été tués et des dizaines de blessées. Le jour le plus meurtrier de la répression au moins 38 personnes tuées selon l’Organisation des Nations unies (ONU). Des images montrant des forces de sécurité tirant sur la foule et des corps ensanglantés circulent même sur les réseaux sociaux.
Réunion du Conseil de sécurité
De nombreux pays condamnent les actes perpétrés pas la junte dans le pays et ont déjà pris des décisions pour sanctionner l’armée. Les États Unies ont placé par exemple sur « liste noire » le ministère de la Défense et le ministère des Affaires internes, ainsi que le principal conglomérat lié à la junte. Mais la junte semble plus déterminée que jamais à éteindre le vent de fronde qui souffle sur la Birmanie depuis le putsch qui a renversé le gouvernement civil d’Aung San Suu Kyi.
Le conseil de sécurité Conseil de sécurité, qui se réunit vendredi à huis clos pour parler de la situation dans le pays. À cet effet Le rapporteur spécial des Nations unies recommande au conseil de sécurité d’« imposer un embargo mondial sur les armes » au pays.